Le Pen « candidate du peuple », un boulevard offert par Macron
À dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a choisi le bassin minier de Moselle pour son avant-dernier meeting. Une façon de s’ériger en candidate des oubliés de la politique de casse sociale d’Emmanuel Macron.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
MobiliserMobiliser, une fois de plus, la rhétorique des « petits » contre les « gros ». Dans le bassin houiller sinistré de Moselle, catholique et conservateur, Marine Le Pen, qui prétend n’avoir jamais été aussi proche de l’Élysée, va jouer, pour son avant-dernier meeting, une partition qu’elle connaît sur le bout des doigts. Celle de la « candidate du peuple » contre les puissants, celle de la protectrice du « pouvoir d’achat » contre les attaques du « président des riches ».