Climat: le sommet Afrique-France s'achève sur une impatience
Au sommet Afrique-France de Nice, l'Ethiopien Meles Zenawi, représentant des pays africains sur le climat, rappelle l'urgence de verser au continent noir l'argent promis à Copenhague.
MalgréMalgré les effets de manche et la présence du premier ministre éthiopien Meles Zenawi, représentant des pays africains sur le climat, le sommet Afrique-France de Nice ne débouche sur aucune nouvelle annonce significative sur la lutte contre le changement climatique. A fleuret moucheté, et après les hommages d'usage, Paris et Addis Abeba ont même exprimé leur insatisfaction sur le cours des discussions internationales. Dans son discours de clôture, Nicolas Sarkozy a regretté que seulement 29 Etats africains aient signé l'accord de Copenhague. Meles Zenawi, qui a soutenu le texte, a de son côté insisté sur l'urgence de verser au continent noir l'argent promis fin 2009 depuis la capitale danoise (30 milliards d'euros par an jusqu'en 2012, puis 100 milliards par an à partir de 2020): «Nous avons besoin de cet argent vite. Nous encourageons Nicolas Sarkozy et ses collègues à avancer plus agressivement. Nous voulons voir la couleur de cet argent et le plus vite possible.»