Éducation et enseignement supérieur

Rythmes scolaires : la mairie de Marseille toujours à la ramasse

La mairie de Marseille peine encore à appliquer la réforme des rythmes scolaires. Du fait des retards de paiement de la ville, certaines associations se retrouvent au bord de la cessation de paiement. De plus, le nouveau règlement des activités périscolaires exclut les enfants des chômeurs des garderies.

Louise Fessard

Plus de deux ans après la publication du décret de janvier 2013 instaurant la réforme des rythmes scolaires, la mairie de Marseille peine toujours à l’appliquer. Comme à Lyon, le maire, Jean-Claude Gaudin (LR), avait choisi – au dernier moment et à reculons – de regrouper les temps d’activité périscolaire (TAP) le vendredi après-midi, de 13 h 30 à 16 h 30. Mais rien n'étant prêt, les parents d'élèves avaient été priés à la rentrée de venir chercher leurs enfants le vendredi midi. En octobre 2014, il avait fallu que le tribunal administratif de Marseille, saisi par des parents excédés, mette en demeure la Ville d’organiser, a minima, des garderies le vendredi après-midi à partir du 7 novembre, à défaut de véritables activités. Une grève perlée des cantinières s'ajoutant au chaos, les TAP n'ont réellement commencé qu'en janvier 2015 dans près de la moitié des écoles.

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