L’opération main basse sur l’information a pris une telle ampleur en France depuis un peu plus de dix ans qu’on ne parle, le plus souvent, que des turbulences dans lesquelles sont pris les journaux ou les médias de l’audiovisuel privé croqués par Xavier Niel (Le Monde, L’Obs…), Bernard Arnault (Les Échos, Le Parisien, Radio Classique), Patrick Drahi (Libération, L’Express, RMC, BFM-Business, BFMTV…), Arnaud Lagardère (Paris-Match, le Journal du dimanche, Europe 1), Serge Dassault (Le Figaro…), Daniel Kretinsky (Marianne…) ou encore Martin Bouygues (TF1). Censures, autocensures, pressions en tout genre : la boulimie des milliardaires a été telle qu’on a pris l’habitude d’observer à la loupe la double normalisation qu’elle a souvent entraînée, sur l’indépendance économique et sur l’indépendance éditoriale.
Politique économique Parti pris
Un projet de partenariat entre Radio France et le Cercle des économistes fait polémique
La présidente de l’entreprise publique, Sibyle Veil, a signé avec le président du Cercle des économistes, Jean-Hervé Lorenzi, un projet de partenariat que révèle Mediapart. Il déchaîne la polémique car ce cercle regroupe des experts dont beaucoup sont proches d’Emmanuel Macron. Ce qui risque de mettre en cause l’indépendance de Radio France.
1 juillet 2020 à 19h56