En Corse, le scrutin régional attise la défiance contre Paris
Deux ans après leur victoire aux régionales, les nationalistes corses sont donnés favoris des élections territoriales des 3 et 10 décembre, qui désigneront les conseillers de la toute nouvelle collectivité territoriale unique. Mais pour Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de l’île, « le gouvernement pèse de tout son poids pour que nous perdions ».
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EnEn décembre 2015, au moment des régionales, personne n’y avait vraiment prêté attention. Focalisées autour d’une potentielle victoire du Front national dans certaines régions, ces élections avaient pourtant réservé une surprise qui n’a été que très peu commentée sur le continent : la victoire, avec près de 36 % des suffrages exprimés, des autonomistes et des indépendantistes corses, réunis sous la bannière Per a Corsica. « Un moment charnière de l’histoire contemporaine de l’île », assure aujourd’hui le président nationaliste du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni.