A l'ouverture du procès du Carlton, un DSK inflexible et un parfum de complot
Au premier jour du procès pour « proxénétisme aggravé en réunion » qui se tient à Lille pendant trois semaines, 14 personnes, dont Dominique Strauss-Kahn, se sont retrouvées sur le banc des prévenus. La défense a tenté de plaider la nullité, arguant des écoutes administratives mystérieusement effectuées en dehors de toute procédure judiciaire. En vain.
LilleLille, de notre envoyée spéciale. Il est assis à l’extrémité du banc des prévenus, aux côtés de son ami Fabrice Paszkowski, l’organisateur des « parties fines » qui ont conduit l’ex-patron du FMI à se retrouver, ce lundi 2 février, devant le tribunal correctionnel de Lille, où il est poursuivi pour « proxénétisme aggravé en réunion ». À l’autre bout de la banquette, Dominique Alderweireld, alias “Dodo la Saumure”, le gérant de maisons closes soupçonné d’avoir « ramené des filles » pour participer aux « soirées libertines » organisées par la poignée d’hommes réunis là. Des cadres et chefs d’entreprise, un avocat, un commissaire de police, un gérant d’hôtel… et un ancien prétendant à l'Élysée, donc.