Emmanuel Macron a décidé de transformer le grand débat en une campagne de communication. À trois mois des européennes, il monopolise l’attention des médias et fait financer sur fonds publics une campagne électorale aussi inédite que déséquilibrée. Et cela ne choque ni le CSA, ni la Commission des comptes de campagne ?
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« Historique » : c’est François Bayrou, le 30 janvier, sur France Inter, qui a trouvé le mot le plus juste pour qualifier le grand débat national voulu par Emmanuel Macron. Historique assurément, mais pas dans le sens où l’entendait le président du Modem. Car loin d’être l’immense agora publique que le gouvernement prétend avoir organisée, permettant à tous les citoyens, et notamment aux gilets jaunes, de faire connaître les mille et une colères qu’ils peuvent éprouver, et toutes les réformes qu’ils appellent de leurs vœux.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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