Au PS, un plan de licenciement fait déborder la colère
Suppression d’un quart des effectifs, souffrance au travail, critiques sur la gestion financière… L’annonce la semaine dernière par Olivier Faure d’un plan social suscite la fronde d’une partie des salariés, qui y voient une stratégie visant à remplacer les anciens par des jeunes, dans un parti cherchant à faire peau neuve.
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Perdre son emploi en pleine crise sanitaire, sociale et économique. C’est ce que s’apprêtent à vivre au moins un quart des salariés du Parti socialiste (PS) qui, hasard du calendrier, présente jeudi 4 février son projet sur l’emploi pour la présidentielle de 2022. Un document intitulé « Un emploi pour tous, un travail digne pour chacun », où le PS affirme son « attachement à un travail heureux », et propose des pistes pour « inventer une entreprise nouvelle » : partage du temps de travail, évaluation de la « gouvernance », mise en place d’un dispositif « former plutôt que licencier »…
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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