En dépit de la polémique que suscite la nomination du secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol, à la présidence des Caisses d'épargne et des Banques populaires en voie de fusionner, Nicolas Sarkozy a décidé de passer en force. Elu le 26 février par les conseils des deux établissements, le collaborateur du chef de l'Etat est entré en fonction, lundi 2 mars, et s'applique à convaincre qu'il n'y a là rien d'illégal. La vérité cependant, c'est que, à l'instigation du chef de l'Etat, qui est pourtant censé être le garant de la légalité républicaine, le nouveau banquier se met en flagrante contravention avec le code pénal. Pour l'établir, il suffit – notamment grâce aux archives de Mediapart sur le sujet – de suivre le parcours de François Pérol et son implication directe, depuis six ans, à des titres divers, dans la vie des deux établissements.
Oui, l'affaire Pérol est une affaire d'Etat
En dépit de la polémique que suscite la nomination du secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol, à la présidence de la nouvelle banque résultant de la fusion Caisses d'épargne-Banques populaires, Nicolas Sarkozy est passé en force. Le collaborateur du chef de l'Etat est entré en fonction lundi 2 mars et s'applique à convaincre qu'il n'y a là rien d'illégal. La vérité cependant, c'est que le nouveau banquier se met en flagrante contravention avec le code pénal. Quiconque cherche à en obtenir confirmation peut se plonger dans les archives de Mediapart sur le sujet: elles permettent de suivre le parcours de François Pérol et son implication, depuis six ans, à des titres divers, dans la vie des deux établissements.
2 mars 2009 à 19h57