Il y a des dossiers que la justice préférerait éviter, et ça se voit. La disparition du militant basque Jon Anza, à Toulouse, en avril 2009, est de ceux-là. Le parquet a pris le 28 janvier des réquisitions de non-lieu que s’apprête à confirmer la juge d’instruction Myriam Viargues, non sans avoir rejeté, une à une, toutes les demandes d’investigations complémentaires de la famille. À supposer qu’il ait été victime de quelque chose, ce disparu, par ailleurs gravement malade, retrouvé à la morgue de Toulouse en mars 2010, n’était pas une victime comme une autre.
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