L’ampleur du désastre commence à être mesurée, mais le plus dur risque encore d’être à venir. Depuis le 16 mars et le début du confinement, l’économie française s’est effondrée, le système marchand est suspendu et l’État a pris, avec plus ou moins de bonheur, le relais. Sans surprise, les premières estimations sérieuses et détaillées qui sont publiées prédisent une chute inédite du PIB sur cette période en temps de paix. Rien d’étonnant à cela : le PIB mesure principalement la valeur ajoutée issue des échanges de biens et de services. Si ces derniers deviennent pratiquement impossibles, il se réduit mécaniquement.
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