Uber, Deliveroo : les batailles de l’ubérisation

Des livreurs Deliveroo se battent contre la précarisation de leurs contrats

L’entreprise de livraison de repas va mettre fin à un système de paiement à l’heure, qu’elle réservait à ses coursiers à vélo les plus anciens. À Bordeaux, un mouvement de protestation s’organise contre cette fragilisation de travailleurs déjà vulnérables.

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Quelques dizaines de manifestants, et un brutal coup de projecteur sur la réalité du secteur. Vendredi 28 juillet, puis les lundi et mardi suivants, jusqu’à une cinquantaine de coursiers à vélo se sont réunis pour protester devant les locaux de Deliveroo à Bordeaux. Ils dénoncent le changement annoncé de la façon dont les plus anciens d’entre eux sont rémunérés. Lors du lancement en France de son service de livraison de repas à domicile, en 2015, l’entreprise britannique cherchait à recruter une base suffisante de coursiers. Elle leur proposait une tarification fixe, de 7,5 euros de l’heure lorsqu’ils se déclaraient disponibles pour livrer, à laquelle s’ajoutait une prime de 2 à 4 euros par course effectuée, en fonction des performances et de l'ancienneté du livreur.

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