Des livreurs Deliveroo se battent contre la précarisation de leurs contrats
L’entreprise de livraison de repas va mettre fin à un système de paiement à l’heure, qu’elle réservait à ses coursiers à vélo les plus anciens. À Bordeaux, un mouvement de protestation s’organise contre cette fragilisation de travailleurs déjà vulnérables.
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Quelques dizaines de manifestants, et un brutal coup de projecteur sur la réalité du secteur. Vendredi 28 juillet, puis les lundi et mardi suivants, jusqu’à une cinquantaine de coursiers à vélo se sont réunis pour protester devant les locaux de Deliveroo à Bordeaux. Ils dénoncent le changement annoncé de la façon dont les plus anciens d’entre eux sont rémunérés. Lors du lancement en France de son service de livraison de repas à domicile, en 2015, l’entreprise britannique cherchait à recruter une base suffisante de coursiers. Elle leur proposait une tarification fixe, de 7,5 euros de l’heure lorsqu’ils se déclaraient disponibles pour livrer, à laquelle s’ajoutait une prime de 2 à 4 euros par course effectuée, en fonction des performances et de l'ancienneté du livreur.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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