Covid-19 : la France reconfine ses outre-mer, rétifs à la vaccination
Alors que le système hospitalier est déliquescent et saturé de longue date, le gouvernement a choisi la voie des restrictions de liberté, inédites à cette échelle dans les Dom. Un bras de fer est engagé avec la population, rétive à la vaccination.
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En Martinique, les manifestants scandaient « Pani confinement ! », à La Réunion ils disaient « Non à la dictature sanitaire ! » : rien n’y a fait, ces deux départements d’outre-mer (Dom) ont été strictement reconfinés. Pour les trois prochaines semaines et jusqu’au 15 septembre au moins en ce qui concerne la Caraïbe, les citoyens doivent de nouveau composer avec les horaires de couvre-feu, les justificatifs de domicile, les rayons kilométriques autour de chez soi, les attestations dérogatoires de déplacement et les images de rues vides sur les réseaux sociaux.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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