Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Analyse

L’effroyable bilan provisoire des violences policières après la mort de Nahel

Mehdi, Abdelkarim, Jalil, Virgil, Nathaniel ont tous perdu un œil. Hedi a la tête fracassée. Aimène est dans le coma. Mohamed est mort. Un mois après le décès de Nahel, Mediapart dresse un premier bilan provisoire d’une vague impressionnante de violences policières.

Antton Rouget

Mesurera-t-on un jour l’ampleur de la répression qui s’est abattue contre la jeunesse des quartiers populaires il y a un mois ? Depuis l’explosion de colère en réaction à la mort de Nahel, 17 ans, tué à bout portant par un policier le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), pas une semaine ne se passe sans un nouveau récit de violences policières. Un homme de 27 ans qui meurt à Marseille ; un autre, âgé de 25 ans, toujours dans le coma en Meurthe-et-Moselle ; un adolescent de 15 ans éborgné en Essonne, etc.

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