Séparatisme: Macron prescrit l’antidote et instille le poison
Le président de la République s’est exprimé, vendredi 2 octobre, sur le « séparatisme islamiste ». Cherchant un équilibre pour éviter « le piège de l’amalgame », il a toutefois cédé aux pressions de ceux qui souhaitaient voir ce sujet porté à l’agenda. En ouvrant un boulevard aux crispations identitaires.
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EmmanuelEmmanuel Macron l’a souligné en conclusion de son discours : « J’ai conscience que j’ai peut-être déçu ceux qui attendaient des caricatures, dans un sens ou dans l’autre. Je l’assume et je continuerai de l’assumer. » Vendredi 2 octobre, aux Mureaux (Yvelines), le président de la République a tenté de tenir une forme d’équilibre, en s’exprimant pendant plus d’une heure sur ce qu’il qualifie depuis quelques mois de « séparatisme ». Un mot véhicule que l’Élysée a longtemps conjugué au pluriel, sans convaincre quiconque qu’il s’agissait de parler d’autre chose que d’islamisme.