L'ingéniosité des élus pour contourner les lois sur le financement de la vie politique n'a pas de limites. Un décret publié le 29 janvier révèle l'expansion d'un drôle de parti: pour certains parlementaires, il sert de simple guichet à subventions.
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LesLes méandres de la législation sur le financement de la vie politique n'en finissent plus d'étonner. Voici qu'un nouveau spécimen de parti intrigue, à la lecture du décret du 29 janvier qui détaille la distribution des aides publiques pour l'année 2011. Une formation baptisée «Démocratie et République», dépourvue de la moindre activité nationale comme du moindre adhérent, se glisse étonnamment dans la liste des partis métropolitains jouissant d'une subvention annuelle de 44.000 euros par sénateur ou député affilié. Cette aide de l'Etat très spécifique est pourtant réservée, a priori, aux grosses machines parlementaires (onze à l'heure actuelle).