Bilan Macron. Aucune « révolution » institutionnelle
Emmanuel Macron avait promis de rénover les institutions avec une grande réforme, finalement enterrée en pleine affaire Benalla. Pendant cinq ans, le chef de l’État a surtout poussé à son paroxysme la logique de la monarchie républicaine, en activant tous les leviers que la Ve République lui confère.
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Pour permettre à la politique, comme il l’écrivait dans son livre-programme Révolution (Éditions XO, 2016), de « se décentrer un peu d’elle-même, et de servir un peu plus, un peu mieux, la France et les Français », Emmanuel Macron avait proposé en 2017 toute une série de mesures visant à renouveler le fonctionnement des institutions, à commencer par le Parlement. Comme il l’avait anticipé durant la campagne, les législatives qui suivirent son élection offrirent une Assemblée nationale plus jeune, plus ouverte et plus féminisée, bien qu’encore très élitiste socialement.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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