Affaire Kohler: la police judiciaire multiplie les perquisitions
Des documents embarrassants ont été saisis en juin à la direction du Trésor et en août au Grand Port maritime du Havre et au ministère des transports, mettant à mal la défense d'Alexis Kohler.
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Dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte le lundi 4 juin par le Parquet national financier (lire notre article ici), dans le prolongement des révélations de Mediapart sur le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler et ses relations cachées avec le groupe de sa famille Mediterranean Shipping Company (MSC), la brigade de la répression de la délinquance économique de la préfecture de Paris, qui a été chargée de l’enquête, multiplie les perquisitions.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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