La Défenseure des droits alerte sur les très nombreux enfants toujours privés d’école. Les enjeux sont connus : manque de moyens, précarité, handicap, discrimination vis-à-vis des familles étrangères et des enfants ultramarins. Un sujet qui déchaîne moins de passions que d’autres.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
IlsIls n’iront pas à l’école lundi. La Défenseure des droits, Claire Hédon, a rappelé le 31 août les entraves persistantes à la scolarité de nombreux enfants en France, en métropole et dans les territoires ultramarins. « C’est notre rôle d’alerter et de recentrer le débat sur le respect des droits fondamentaux pour les populations les plus vulnérables, les plus invisibles,explique Marguerite Aurenche, cheffe du pôle Défense des droits de l’enfant. C’est essentiel, non pas par rapport au débat médiatique mais parce que cela reflète le cœur et la réalité des nombreuses réclamations que l’on reçoit. »