De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Reportage

Côté kanak: calme, confiance et calculs

À Hienghène, dans le fief des Tjibaou comme sur le reste de la côte orientale, les Kanak affichaient, à la veille du scrutin, leur sérénité. « Si on n’est pas indépendant dimanche, on n’est pas pressé. Moi, je n’ai peut-être pas de montre, comme les gens de Nouméa, mais j’ai le temps », dit Bernard Maépas, président du conseil des anciens de la tribu.

Joseph Confavreux

Nouvelle-Calédonie, envoyé spécial.– « C’est un référendum d’autodétermination, ce n’est pas une élection municipale, ça n’arrive qu’une fois dans l’histoire d’un pays ! » Pascal Tjibaou, l’un des fils du leader indépendantiste assassiné en 1989, tient un gîte-restaurant-bar à Hienghène, le village dont Jean-Marie Tjibaou était maire, dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, sur la côte orientale de l’île.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter