Violences sexuelles: jusqu’où peut aller un avocat?
La vague #MeTooInceste a fait resurgir une ancienne plaidoirie du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti dans laquelle il était question d’« inceste consenti ». Tous les moyens sont-ils bons pour assurer la défense d’un client ? Mediapart a interrogé plusieurs pénalistes sur les liens qu’entretiennent la justice et la morale.
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L’affaire a resurgi sur les réseaux sociaux, avant d’être évoquée par l’écrivaine Christine Angot sur France Inter, le 21 janvier. « C’est l’histoire d’un homme, qui a une femme, qui a deux filles, qui a violé ses deux filles quand elles étaient mineures, qui a continué à le faire avec l’une d’elles quand elle est devenue majeure. Ils se sont installés ensemble, ils vivent ensemble, ils ont un enfant. […] Ils se retrouvent en procès », raconte ce jour-là l’autrice de L’Inceste, paru en 1999 chez Stock. « L’avocat de la fille est Éric Dupond-Moretti, qui est notre ministre [de la justice – ndlr] actuel, précise-t-elle. Et qui plaide à ce moment-là “l’inceste consenti”. »
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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