Procès France Télécom: les dirigeants se cachent derrière l’organigramme
Trois suicides et une tentative de suicide ont occupé les débats, en ouverture de la cinquième semaine du procès France Télécom. Dans la salle d’audience à Paris, la recherche de responsabilités sur le harcèlement moral se heurte à un organigramme insondable.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
JeanJean Perrin, dont le frère Robert s’est suicidé en mai 2008, lui même ex-employé de France Télécom, a trouvé la formule qui pourrait résumer l'ambiance de ce procès France Télécom. «Ce qui est atterrant dans cette affaire,c’est d'entendre les prévenus toujours dire “c’est pas nous” et “on”, a expliqué l’homme, le 4 juin 2019, à la barre du tribunal de grande instance de Paris. Finalement, on était dirigés par des “c’est pas nous” qui appliquaient les directives des “on” d’en haut. Il faudrait que les prévenus fassent leur mea culpa et arrêtent d’être dans le déni ! »