Éducation : le « droit au mentorat », nouveau dada libéral du gouvernement

L’exécutif a lancé un grand plan « mentorat », doté de 30 millions d’euros, afin que 200 000 jeunes soient suivis en 2022 par des cadres d’entreprises. Si les associations impliquées se félicitent des premiers résultats, certains observateurs s’inquiètent de cette « orientation politique qui conçoit la société comme une addition d’individus responsables ».

Sarah Nafti

4 octobre 2022 à 17h37

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« Et si vous changiez l’avenir d’un jeune ? » Les appels au bénévolat pour renforcer le mentorat se multiplient en cette rentrée, sur les réseaux sociaux ou des affiches publicitaires. C’est un message sur Facebook qui a convaincu Sophie Juhel de devenir mentor, « un peu par hasard ». Une première pour cette cadre supérieure de Sushi Shop qui « voulait rendre service » et qui s’est inscrite sur la plateforme de l’association Article 1, créée pour mettre en relation mentors et mentoré·es. Depuis, elle suit un étudiant qu’elle a aidé notamment à faire son CV et à trouver un stage : « Je fais pour lui ce que j’aurais aimé qu’on fasse pour moi. »

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