L’étrange disparition des agendas de Nicolas Sarkozy
Alors qu’il s’y était formellement engagé devant les magistrats de l’affaire libyenne, l’ancien président de la République est finalement dans l’incapacité totale de fournir à la justice le moindre des agendas que celle-ci réclame. Une volte-face qui tombe au plus mal en plein procès « Bismuth », qui porte également sur les agendas de l’ex-chef de l’État.
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Les juges allaient voir ce qu’ils allaient voir et, finalement, n’ont rien vu du tout. Alors qu’il s’y était engagé début octobre avec force et même solennité devant les magistrats, au nom de « tout ce qui peut contribuer à la manifestation de la vérité », selon ses propres mots, Nicolas Sarkozy est finalement dans l’incapacité totale de fournir à la justice le moindre des agendas que celle-ci réclame dans le cadre de son enquête sur les financements libyens.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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