L’hôpital à bout de souffle

Hôpital public : « On prêche dans le désert, personne ne nous entend »

Les hospitaliers ont, une fois encore, tenté d’alerter sur les fermetures de lits, de services d’urgence, la dégradation continue des conditions de travail, leur épuisement et la qualité des soins menacée. Mais leurs manifestations, partout en France samedi, sont restées clairsemées.

Caroline Coq-Chodorge

Samedi 4 décembre, devant le ministère de la santé à Paris, s’est creusé un énorme gouffre : d’un côté, la faible mobilisation pour l’hôpital public, à l’appel d’une quarantaine de syndicats et de collectifs de personnels soignants comme d’usagers ; de l’autre, la conviction que le système hospitalier est proche du point de non-retour.

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