Pourquoi les politiques échappent (presque toujours) à l’incarcération
Plusieurs facteurs expliquent la relative mansuétude dont bénéficient les politiques aux prises avec la justice, qui ne sont que très rarement incarcérés, malgré les fortes peines de prison encourues dans les affaires de corruption.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
PourquoiPourquoi cet élu corrompu ne dort-il pas en prison, alors qu’on y envoie volontiers les petits voleurs ? Obsédante, la question revient à chaque affaire politico-financière ou presque. Elle relèverait d’un raisonnement simpliste et populiste, maugréeront certains, mais cette interrogation repose pourtant sur une réalité bien palpable. Alors que le nombre d’atteintes à la probité augmente, on voit très peu de politiques envoyés dans les geôles de la République, au demeurant pleines à craquer (avec 72 809 détenu·es pour 60 698 places en novembre).