Dans la société mobilisée, l’union à gauche fait aussi des perdants
Alors que les officiels des partis se réjouissent des accords conclus à gauche, d’autres militants serrent les dents, voyant leur campagne législative emportée dans la grande lessiveuse de l’union. C’est le cas notamment de candidats des quartiers populaires ou activistes de la société civile, dont certains pensent à se présenter malgré tout.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
SanaaSanaa Saitouli y a cru, aux sirènes de l’union. Depuis Cergy, où elle est candidate sur la 10e circonscription du Val-d’Oise, elle a même jugé « géniale » cette nouvelle ère qui semblait s’ouvrir à gauche. Une semaine de tractations plus tard, cette activiste locale de 40 ans, ancienne élue municipale, enfant du quartier de Croix-Petit, voit l’investiture lui échapper a priori au profit du sortant Aurélien Taché, député élu en 2017 sous les couleurs de la majorité présidentielle, revenu depuis vers la gauche de l’hémicycle.