Il faut redoubler de vigilance, lorsqu’un magistrat parle d’une voix égale et que son visage ne manifeste aucune passion. Les avocats de Teodorin Obiang l’en auraient peut-être avisé, si seulement le vice-président de Guinée équatoriale avait daigné comparaître à son procès pour des faits de blanchiment, qui se tient à Paris depuis le 19 juin. Mais le fils du dictateur au pouvoir depuis 1979 est prudemment resté à Malabo. Et ce 5 juillet, le procureur Jean-Yves Lourgouilloux prononce son réquisitoire en s’adressant à une chaise vide, alors qu’autour, public et journalistes sont nombreux sur les bancs de la salle d’audience.
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