En défendant le « travailler plus », le macronisme s’ancre dans le conservatisme
Avec la monétisation des RTT, la réforme de l’assurance-chômage et celle des retraites, le début du deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron s’appuie sur le discours du « travailler plus ». Cette injonction est une figure classique du conservatisme social qui s’oppose au progressisme, même le plus modéré.
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La nouvelle volonté de remise en cause de la loi sur les 35 heures, qui a trouvé la majorité au Sénat cette semaine avec la « monétisation » des heures de réduction du temps de travail, et sera adoptée définitivement ce jeudi, a mis de nouveau au jour un point commun fondamental entre la majorité présidentielle et la droite traditionnelle : l’obsession du « travailler plus ». Une obsession que l’on retrouve aussi au cœur de l’argumentaire autour de la réforme des retraites ou de la réforme de l’assurance-chômage.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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