Pointée du doigt après le fiasco de l’affaire Cahuzac, l’agence de communication Havas a continué à s’infiltrer discrètement dans la machine politique, en jetant son dévolu sur Emmanuel Macron, bien avant son élection. Cabinets ministériels, conseillers de l’ombre, Business France… Elle semble désormais installée au cœur même du pouvoir.
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ElleElle n’est jamais bien loin. À chaque gros événement d’actualité, au sein des cabinets ministériels, ou dans le détail des marchés publics, son nom resurgit invariablement. Ses détracteurs en parlent avec une pointe de défiance, tant elle traîne une réputation sulfureuse. Et pourtant, elle conserve aujourd’hui encore une influence incontestable. Elle, c’est Havas Worldwide (ex-Euro-RSCG), la célèbre agence de communication, propriété du milliardaire Vincent Bolloré, coprésidée par Stéphane Fouks, l’homme qui organisa la riposte médiatique de Dominique Strauss-Kahn après le Sofitel, puis celle de son ami Jérôme Cahuzac, l’ancien ministre du budget, dont Mediapart avait révélé le compte en Suisse.