Kazakhgate: comment l'Elysée de Sarkozy a manipulé le pouvoir belge
L’enquête judiciaire sur le Kazakhgate met en cause l’ancien président du Sénat belge Armand De Decker. Se présentant comme « l’avocat de l’Élysée » sous Nicolas Sarkozy, il a mené, moyennant 740 000 euros, un intense lobbying au plus haut niveau de l’État belge pour éviter un procès à trois oligarques kazakhs, afin de faciliter une vente d’hélicoptères Airbus pilotée par l’ex-président français et ses conseillers.
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Après l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, une autre enquête judiciaire pour corruption se rappelle au bon souvenir de Nicolas Sarkozy. En 2011, lorsque ce dernier était président de la République, l’Élysée s’est bien livré à un lobbying occulte en Belgique afin d’y faire annuler le procès de trois oligarques kazakho-belges, afin que le Kazakhstan achète 45 hélicoptères à Airbus, sur fond de soupçons de pots-de-vin par le géant de l’aéronautique et de rétrocommissions versées à des proches de Sarkozy. C'est ce qu'établissent plusieurs pièces issues des enquêtes judiciaires belge et française, que Mediapart et le quotidien belge Le Soir ont pu consulter, ainsi que des témoignages recueillis par les deux médias.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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