De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Reportage

Edouard Philippe expose sa méthode face au Congrès de Nouvelle-Calédonie

Lors de sa visite dans l’archipel du Pacifique, Édouard Philippe s’est exprimé mardi devant le Congrès de Nouvelle-Calédonie, afin de présenter sa feuille de route en vue du référendum d’autodétermination. Un discours bien perçu par les forces loyalistes et indépendantistes, même s’il s’est gardé de prononcer le mot « décolonisation ».

Ellen Salvi

Nouvelle-Calédonie, envoyée spéciale. – Trois mots. Trois mots qui ont rythmé pendant quatre jours le déplacement d’Édouard Philippe en Nouvelle-Calédonie : confiance, humilité et dialogue. Ces mots, le premier ministre n’a eu de cesse de les répéter, partout où il est passé dans les trois provinces de l’archipel du Pacifique, à chacune des coutumes auxquelles il s’est prêté, à chacune de ses rencontres. Ils ont leur importance à un an du référendum d’autodétermination qui sera organisé au plus tard en novembre 2018 et dont certains craignent qu’il ne ravive des tensions anciennes.

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