Montagne d’or: la justice pointe la «faiblesse» des «convictions» de l’Etat en Guyane
Le rapporteur public a requis jeudi au tribunal administratif de Cayenne « l’annulation » du rejet implicite par Bruno Le Maire du renouvellement des concessions de la Montagne d’or. Conséquence, ce projet minier très contesté, et dangereux écologiquement, est toujours d’actualité.
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Cayenne (Guyane).– Le gouvernement a adopté une position schizophrénique sur le projet minier Montagne d’or, et l’actualité ne cesse de le rappeler. Sa ligne de conduite confuse vient d’être relevée par le rapporteur public au tribunal administratif de Cayenne, jeudi 3 décembre, à l’occasion du contentieux qui oppose la Compagnie Minière Montagne d’Or (CMO) au ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire, en charge des mines, au sujet du renouvellement des deux concessions historiques de CMO, où elle envisage toujours l’exploitation et le traitement par cyanuration de 85 tonnes d’or.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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