L’argent libyen de Sarkozy Chronique

Procès des financements libyens : Nicolas Sarkozy, un automate sur un fil

L’ancien président a paru en difficulté, mercredi, dans deux volets importants du dossier : le nucléaire que la France a voulu vendre en 2007 à la dictature libyenne et l’exfiltration en 2012 du bras droit de Kadhafi, Bachir Saleh, alors qu’il était recherché par Interpol.

Fabrice Arfi

Le procès des financements libyens a désormais quelque chose d’immuable dans sa scénographie. D’un côté, un prévenu, en fait le prévenu qui aimante les regards : Nicolas Sarkozy. Il occupe tout l’espace avec fièvre. Il parle fort, c’est un ouragan de mots. Il gesticule, se tourne à gauche, à droite, dit en permanence « si vous me le permettez ? » et se le permet sans toujours attendre la réponse.

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