Jean Lassalle ou les vieilles ficelles de la «politique autrement»
Après ses chants béarnais dans l’hémicycle, sa grève de la faim et sa longue marche à travers la France, le député des Pyrénées-Atlantiques se lance à l’assaut de l’Élysée, fondant ce jeudi à Lyon son propre mouvement politique. Mais derrière le visage sympathique du centriste montagnard, se cache un piètre élu local.
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Il a trouvé une nouvelle foucade digne d’un personnage de sa trempe. Après avoir chanté en béarnais au milieu de l'hémicycle en 2003, mené une grève de la faim de 39 jours en 2006 et parcouru 5 000 km à pied en 2013, l’insaisissable député centriste Jean Lassalle (aujourd'hui en retrait du MoDem de François Bayrou) se jette dans un nouveau combat : se présenter à l’élection présidentielle. Ce jeudi, à Lyon, celui qui se voit à 61 ans en « résistant » et héritier de Gandhi lance son propre mouvement en vue de faire « émerger ce courant marin du ras-le-bol des politiques », dixit son chargé de com’. Il publiera ensuite son livre – Un berger à l’Élysée, aux éditions La Différence – histoire de mettre en scène cette rencontre entre l’homme et le peuple qu’est censée représenter la mère des élections.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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