Sale climat pour ce retour au travail après les vacances d’automne. Un reconfinement, certes plus light qu’en mars, des niveaux d’hospitalisation pour cause du coronavirus qui explosent, des attaques terroristes, des passions tristes agitées par la droite LREM, LR ou RN, et même une partie de la gauche « identitaire ». Lundi, des enseignants sont venus dire leur désarroi, tandis que nous tentions de prendre de la hauteur avec Wassin Nasr et Matthieu Suc, spécialistes du terrorisme, et du recul avec Edwy Plenel.
Nous entrions mardi dans une séquence américaine. Au jour J du scrutin, nos correspondants sur place nous racontaient les dernières heures d’un vote crucial à plus d’un titre, tandis que sur notre plateau Sylvie Laurent nous en donnait les grands enjeux.
Mercredi, nous ne pouvions que constater que la « vague bleue » annoncée, celle d’une large victoire de Joe Biden, se faisait attendre ; et la tentation de Trump d’un « passage en force », comme l’expliquaient sur notre plateau, à l’occasion d’une émission spéciale et en direct, chercheurs, journalistes et historiens.
C’est en Pennsylvanie, un des États clés de cette élection, que nous vous emmenions jeudi, alors que le face-à-face entre supporters de Trump et supporters de Biden (ou de la démocratie ?) se tendait à mesure que les heures passaient.
Nous resterons sans doute un peu aux États-Unis la semaine prochaine, mais reviendrons aussi largement en France, où la démocratie n’a pas besoin d’un Trump pour se faire malmener.