Flou des estimations de coût, erreurs abyssales sur les chiffres de fréquentation, absence de financement avéré : trois nouveaux recours déposés mercredi 7 février contre le projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin font apparaître des éléments dévastateurs pour ce chantier à 26 milliards d’euros.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
UnUn silence de premier ministre en dit parfois plus qu’un long discours. Lors de sa visite en Savoie en janvier, Édouard Philippe n’a pas prononcé un mot en public sur le projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin. L’encombrant dossier à 26 milliards d’euros, concernant la construction d’un tunnel ferroviaire pour transporter du fret et des personnes sous les Alpes entre la France et l’Italie, a été tenu à distance par Matignon. Il avait pourtant été confirmé par Emmanuel Macron lors d’un sommet franco-italien à Lyon en septembre, sans que de nouveaux appels d’offres ne soient lancés.