L'affaire Alstom Analyse

Alstom: Emmanuel Macron rattrapé par son passé

La Commission européenne a mis son veto au rapprochement avec Siemens au nom de la concurrence. General Electric, qui a repris les activités énergie du groupe au temps où Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l’Élysée, ne peut tenir ses engagements et s’apprête à tout restructurer.

Martine Orange

Sept ans après, Emmanuel Macron peut prendre la mesure de ses décisions sur Alstom lorsqu’il était secrétaire adjoint de l’Élysée puis ministre de l’économie : un désastre. Tout le plan concocté dans le plus grand secret dès octobre 2012 (voir notre enquête) dans les soupentes de l’Élysée – avec l’aide d’AT Kearney et l’appui de David Azéma, alors directeur de l’Agence de participations de l’État (APE) d’un côté ; Grégoire Chertok et Nicolas Bonnault, associés gérants chez Rothschild de l’autre – pour aider Bouygues à vendre sa participation dans Alstom au prix d’un démantèlement du groupe industriel, tourne au fiasco.

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