Islamophobie: la semaine où la gauche s’est retrouvée face à elle-même
À gauche, la polémique n’a cessé d’enfler cette semaine autour de la pétition appelant à manifester, dimanche 10 novembre, contre l’islamophobie. Ce malaise trahit les atermoiements de formations politiques qui, depuis trente ans, n’ont pas tranché leur rapport à l’islam et à la laïcité.
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Combien seront-ils, dimanche 10 novembre, pour défiler contre l’islamophobie à Paris ? Les organisateurs, qui tablent sur 10 à 15 000 participants, veulent y croire. Entre les cars affrétés de province, les appels à mobilisation dans les mosquées, les relais des associations de quartiers, et la CGT et Jean-Luc Mélenchon qui ont réitéré leur soutien à l’initiative en cette fin de semaine, l’heure était, jeudi soir, plutôt à l’optimisme. Reste que l’opération n’aura pas été sans douleur. Et a laissé voir, ces derniers jours, une gauche dans tous ses états. Retour sur une affaire qui a failli virer au fiasco.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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