Emmanuel Macron s’exprimera après la nouvelle journée de mobilisation des « gilets jaunes », prévue samedi. Le président de la République adaptera son propos en fonction d’événements sur lesquels il n’a plus prise. La crise actuelle révèle au grand jour le dérèglement de la mécanique d’État et fait remonter à la surface les différences de vue qui traversent la majorité.
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Ça part dans tous les sens. À la veille d’un nouveau samedi de mobilisation des « gilets jaunes », que l’Élysée présente d’ores et déjà comme une journée de « très grande violence », la macronie ne parvient plus à cacher la panique qui règne dans ses rangs, au sein de la majorité comme au plus haut niveau de l’État. Les annonces formulées mardi 4 décembre par Édouard Philippe, et largement adoptées le lendemain à l’Assemblée nationale, n’ont pas suffi à calmer les colères qui s’expriment dans la rue depuis bientôt un mois.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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