Toulouse, de notre correspondant.– « Ce pays qui n'est pas foutu de respecter les droits des handicapés veut m'interdire de manifester !? C'est niet. S'ils me mettent en prison, dans ma situation, ils mettent ma vie en danger, vu ce que sont les conditions de détention aujourd'hui. Mais il est hors de question que la peur m'empêche de prendre mes responsabilités... » Vendredi soir, à peine une demi-heure après l'énoncé du jugement de la cour du tribunal correctionnel de Toulouse, Odile Maurin, femme handicapée, présidente de Handisocial (association d'entraide et de défense des droits des personnes en situation de handicap ou de maladies invalidantes) et figure du mouvement des gilets jaunes à Toulouse, oscillait entre l’écœurement, la tristesse et la colère. Et se voyait renforcer dans son sentiment d'être la cible d'une opération de répression du mouvement social.
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