Présidentielle 2022. Les campagnes de l’extrême droite Parti pris

L’extrême droite et ses complicités tacites

Au lendemain de l’agression de journalistes et de militants antiracistes au meeting d’Éric Zemmour, les rares condamnations politiques ont brillé par leur mollesse et leur relativisme. Au pouvoir comme dans l’opposition, certains ne luttent plus contre l’extrême droite : ils composent avec elle.

Ellen Salvi

Dimanche soir, dans un meeting de campagne présidentielle, des chaises et des coups ont volé. Des journalistes, violemment pris à partie, ont été exfiltré·es sous les huées et les insultes (lire notre Boîte noire). Des militant·es de SOS Racisme, venu·es mener une action politique pacifique, comme il s’en mène depuis toujours, ont été frappé·es en plein milieu du public, sous l’œil des caméras. Une femme, sortie manu militari, a été filmée le visage ensanglanté. Et des responsables de l’équipe de sécurité du candidat ont remercié les auteurs de ce lynchage.

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