Présidentielle : quand Éric Zemmour parle, ses militants frappent
À Villepinte comme à Paris, des antifascistes se sont mobilisés pour ne pas laisser le premier meeting du candidat d’extrême droite se tenir dans l’indifférence. Dans la salle, plus de 10 000 personnes s’étaient réunies pour l’entendre dérouler ses antiennes haineuses, dans une ambiance violente.
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L’affluenceL’affluence est inhabituelle dans le RER B, entre Paris et Villepinte (Seine-Saint-Denis), ce dimanche 5 décembre, à 11 h 30. Les portes du parc des expositions, où Éric Zemmour donne son premier meeting depuis l’annonce officielle de sa candidature à l’élection présidentielle, n’ouvrent pourtant qu’à 13 heures. Mais les jeunes gens tout de noir vêtus qui remplissent les wagons ne sont pas là pour faire le pied de grue. Ils répondent notamment à l’appel de l’Action antifasciste Paris-Banlieue (AFA), organisation incontournable de l’antifascisme dans la capitale, à empêcher la bonne tenue de l’événement.