Faute d’hébergement, des migrantes et leurs nouveau-nés n’ont plus que les maternités où s’abriter

Saturé, le dispositif d’hébergement d’urgence ne parvient même plus, en Île-de-France, à accueillir les mères sans-abri et leurs nouveau-nés, pourtant prioritaires. Dans les semaines qui suivent l’accouchement, de plus en plus d’entre elles se réfugient dans les maternités, dormant par terre.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

À la fin du mois d’août, Gabrielle* a accouché de Joseph à la maternité de la Pitié-Salpêtrière, à Paris XIIIe. Les suites de couches ont été difficiles : une bactérie multi-résistante pour la mère et l’enfant, une embolie pulmonaire pour elle, des problèmes cardiaques pour lui. Mais le plus difficile, l’errance, a débuté le 15 octobre. La maternité ayant mis un terme à leur hospitalisation, Gabrielle et Joseph ont quitté leur chambre, sans solution d’hébergement.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal