En Bretagne, Marine Le Pen mise tout sur l’immigration
En terre bretonne, où ses scores sont inférieurs à la moyenne nationale, le Rassemblement national tente de glaner des voix en vue des élections européennes. Mais la réunion organisée samedi 6 avril près de Rennes a surtout attiré des fidèles supporteurs, convaincus par le vieux refrain de la « préférence nationale ».
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Bruz (Ille-et-Vilaine), envoyée spéciale.- En Bretagne, c’est une habitude. Pour éviter que des manifestants viennent gâcher l’événement, le Rassemblement national organise généralement ses meetings dans des villes moyennes ou des petites communes rurales. En déplacement ce week-end dans la région, Marine Le Pen et Jordan Bardella, tête de liste du RN pour les élections européennes, ont donc jeté samedi 6 avril leur dévolu sur Bruz, une ville d’environ 18 000 habitants, en banlieue de Rennes. Et ce n’est pas dans le centre urbain qu’ils ont installé leurs micros, mais à l’extrême nord des limites de la commune, dans une exploitation agricole prêtée par un ancien candidat FN aux départementales de 2015.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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