La justice enquête sur l'interpellation «préventive» de militants antinucléaires

Un juge d'instruction vient d'entendre un des 22 militants du réseau Sortir du nucléaire, interpellés alors qu'ils venaient tracter devant un meeting d'athlétisme «Areva» au Stade de France (Seine-Saint-Denis) en juillet 2011. Sous prétexte de vérification d'identité, les militants, qui avaient leurs papiers, ont été retenus deux heures et demie.

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En mai 2015, le député PS Pascal Popelin (Seine-Saint-Denis) avait proposé d'interdire préventivement de manifestation les individus connus comme des « casseurs violents » avec interpellation à la clef pour les contrevenants. Cette proposition, issue du rapport de la commission d’enquête sur le maintien de l’ordre, avait déclenché de nombreuses protestations. Sur le terrain, il semble que les forces de l’ordre françaises aient pris de l'avance et n’hésitent pas à détourner la procédure de vérification d’identité pour détenir arbitrairement pendant quelques heures des manifestants non violents mais jugés indésirables.

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