Le procureur a requis la relaxe de Françoise Martres, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature, jugée pendant quatre jours à Paris pour l’affaire du mur des cons.
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LaLa justice est pauvre, les tribunaux asphyxiés, mais les hiérarques parisiens ont tout de même dégagé dans leur planning quatre journées d’audience à consacrer à l’affaire du « mur des cons » du Syndicat de la magistrature (SM). Il a aussi fallu dénicher une nouvelle présidente pour ce procès à la chambre de la presse, Corinne Goetzmann, qui présentait l’avantage de ne pas connaître la seule prévenue du dossier, sa collègue Françoise Martres, présidente du SM de 2013 à 2016. Se sont ensuivies, de mardi à vendredi soir, de longues heures de débats et de témoignages divers, au cours desquelles on a beaucoup parlé politique, syndicalisme, engagement militant, impartialité, éthique et morale, mais assez peu de droit.