Craignant la colère du pays, l’Élysée et Matignon multiplient les réunions pour évaluer les rapports de force. Face à la rue, le pouvoir n'entend pas céder. Son entêtement soulève une question majeure : à quelles conditions le mouvement social peut-il gagner ?
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ÉtrangeÉtrange situation d’entre-deux. Après le séisme social du 5 décembre où ont convergé des colères multiformes au travers d’innombrables manifestations (retrouvez tous nos articles), jusque dans les bourgades les plus reculées ; et avant la nouvelle journée de grève et de manifestations auxquelles appellent, mardi 10 décembre, CGT et FO, appuyées par Solidaires, la FSU et les organisations de jeunesse, la veille du jour où le premier ministre doit présenter, comme il l'a annoncé, « l’intégralité du projet du gouvernement » sur les retraites, le pays est comme en attente.