Justice

Le gouvernement accusé de faire un bras d’honneur à la magistrature

Des poursuites disciplinaires contre une magistrate posent à nouveau le problème des conflits d’intérêts d’Éric Dupond-Moretti, qui demeure insoluble malgré les décrets de déport au profit d’Élisabeth Borne.

Michel Deléan

Quand on est magistrat, mieux vaut ne jamais avoir croisé la route de l’avocat Éric Dupond-Moretti. Une fois devenu garde des Sceaux, en juillet 2020, et alors qu’il est censé garantir l’indépendance de la justice, celui-ci n’a eu de cesse d’utiliser ses prérogatives régaliennes pour régler des comptes personnels avec des juges et des procureurs, quoiqu’il s’en défende.

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