Jean-Marie Le Pen, son compte suisse et son trésorier

Selon des documents obtenus par Mediapart, l’ancien trésorier du micro-parti de Jean-Marie Le Pen, l’éditeur Jean-Pierre Mouchard, a utilisé les services de plusieurs sociétés offshore. Le même homme avait ouvert en 1981 un compte suisse à l’UBS pour Le Pen. À Mediapart, Marine Le Pen et son père justifient l’ouverture du compte par « un emprunt souscrit » à la banque suisse.

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Pour la première fois, Marine Le Pen est prise aux filets. La révélation du rôle direct de son conseiller, l'avocat Philippe Péninque, dans l’ouverture du compte de Jérôme Cahuzac, aurait de quoi stopper net ses plaidoiries contre « la caste » et « l’oligarchie ». Quelques heures avant l’annonce de l’implication de Philippe Péninque, elle assurait encore n’avoir « pas d’amis chez les grands patrons », « pas d’amis dans la grande finance ou dans les grands laboratoires pharmaceutiques », et offrait cette « garantie » pour gouverner sans renvoi d’ascenseur.
Selon une série de documents obtenus par Mediapart, le président d’honneur du FN et député européen Jean-Marie Le Pen se trouve pourtant dans la même position que François Hollande et son trésorier de campagne, Jean-Jacques Augier, actionnaire de deux sociétés aux îles Caïmans, selon les fichiers Offshore Leaks révélés par Le Monde. L’ancien trésorier du micro-parti, Cotelec, l’éditeur Jean-Pierre Mouchard, a utilisé dans les années 1990 les services de plusieurs sociétés offshore, Overseas Property Services Limited à Gibraltar, et la panaméenne Hadret al Raiss.

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